• Les classiques : chefs-d'oeuvre d'antan

    Si vous, vous êtes pluutôt classiques, si vous préférez les repères fiables et que vous vous dites "Au moins, je suis sûr de lire un bon bouquin !", si vous dédaignez (ou pas) les livres contemporains, cette rubrique est faite pour vous ! Je m'efforcerai de répertorier ici-même un grand nombre de vos petits classqiues préférés, pour vos lectures du soir (;

  • Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos

     

    Qui n’a jamais manipulé quelqu’un ? Qui n’a jamais ressenti le besoin de vengeance ? Qui n’a jamais souhaité contribuer à la perte de quelqu’un ? Parmi vous, bien peu ; ces mondains du XVIIème sont bien semblables à n’importe quelle personnalité vivant au XXIème siècle. « Aujourd’hui, les gens cachent mieux leur esprit vis-à-vis du monde extérieur », me direz-vous ; je me permets de contredire cette information que la marquise, dont je parlerais dans l’article qui va suivre, est un chef-d’œuvre de mensonge et de manipulation, mais le cache à bien des personnes. Un double jeu qui va s’avérer mortel et destructeur. Nous pouvons créer un certain lien entre les potins d’Hollywood et la vie trépidante de ces manipulateurs professionnels à Paris, dans les années 1700.

    Je n’ignore pas que beaucoup de personnes, notamment des jeunes, rechignent à lire des classiques et j’en conviens, certains sont réellement barbants ; mais celui-ci dépasse l’entendement. Dès la préface, le suspense s’installe et il vous tient jusqu’à la 456ème page. Je trouve dommage que certaines personnes passent à côté de ce coup de cœur. J’ai donc choisi de vous en faire profiter aujourd’hui. Laissez tomber vos préjugés et laissez-moi vous convaincre de courir acheter ce bouquin ; que dis-je, cette relique d’un autre temps.

    Deux personnages clés, et un tas de bonnes gens naïves et innocentes ; voici la recette de Laclos pour nous faire succomber. Je vais commencer par vous présenter les personnages principaux, pour que vous évitiez de vous perdre dans les méandres de ce roman épistolaire.

    La marquise de Mertueil : Veuve, elle entretient avec Valmont une liaison épistolaire ; une sorte de concurrence s’installe entre eux, à savoir : qui manipulera le mieux les bonnes âmes ?

    Le vicomte de Valmont : Libertin confirmé, menteur professionnel, il tombe amoureux (ou est-ce encore une ruse ? Qui sait…), il pousse sa relation avec la chaste présidente de Tourvel jusqu’au harcèlement, et il la détruit mentalement, la menant à la folie.

    Cécile Volanges : Jeune fille naïve de 15 ans, qui sort du couvent. Egocentrique et puérile, elle va se laisser manipuler par Valmont, qui va la violer, non pas comme vous l’imaginer, mais plutôt en lui faisant croire que c’est normal de s’abandonner à un homme et que chaque femme le fait.

    Danceny : Amant de Cécile, musicien de 20 ans, Danceny tombe dans un amour pathétique mais va cependant succomber au charme manipulateur de Mertueil, qui le voit comme une énième proie.

    On va s’arrêter là, car la liste est encore longue. Je serai bien incapable de vous résumer ce roman, tout d’abord parce qu’il faut mieux le lire pour en apprécier toute sa splendeur ; mais aussi parce que je ne saurais comment faire. Tellement d’intrigues se mêlent entre elles ; tellement de manipulations, cela serait trop compliqué à expliquer.

    Je peux cependant vous donner mon avis sur ce bouquin, c’est un coup de cœur. Le roman épistolaire peut déstabiliser ; mais j'ai adoré le côté machiavélique et destructeur des protagonistes ! La façon qu'ils ont de manipuler les innocents, de les détruire, de les déshonorer. Ces stratégies auxquelles seuls les plus malins auraient pensé, en plus des intrigues entremêlées, font la force et le succès de ce roman. De plus, c'est une des rares fois où j'ai aimé un livre classiques ! Les plus naïfs d'entre vous ne comprendront peut-être pas toutes les intrigues et manipulations de ce roman épistolaire où les coups bas sont poussés à l’extrême. Juste un régal pour vos pupilles !

    Les + : • Un mélange d’intrigues à couper le souffle

    • Des personnages machiavéliques à souhait, des dieux de la manipulation

    Les - : • Un peu longuet

    • Certaines lettres sont trop longues et sans grand intérêt (certaines font 10 pages.)


    votre commentaire
  •  

     

    La peste, Albert Camus

     

    Albert Camus a publié ce livre en 1947, qui lui a permis de recevoir le Prix Nobel en 1957.

    Pour mon cours de français, j'ai dû lire "La peste", de Camus. Comme beaucoup d'entre vous, je rechigne souvent à lire des classiques et je m'y suis donc mis à contre cœur. Dans ma tête, un classique c'était forcément pas très intéressant. La prof nous avait prévenus qu'il était assez dur à lire, surtout au début, mais que les autres années, les élèves aimaient beaucoup étudier ce livre. 

    Pour ma part, ça n'a pas été très compliqué d'entrer dans l'histoire. L'auteur a su installer une atmosphère assez mystérieuse et intrigante, qui a été, pour moi, le déclencheur.

    A Oran, dans les années 1940, sous la période de l'Algérie française, les rats meurent par dizaines. Rieux et Castel, tous deux médecins, finissent par détecter les symptômes de la peste alors chacun croyait que ce bacille avait disparu depuis longtemps. Les portes de la villes sont alors fermées, les malades meurent dans d'atroces souffrances et leurs proches sont mis en quarantaine. Les mois passent... Cette chronique nous apprend les conditions de vie, les objectifs de chacun, jusqu'au dénouement final que j'ai beaucoup apprécié.

    C'est un classique qui, finalement, se lit assez facilement, mais que certains trouveront un peu longuet peut-être. Je le déconseille aux plus jeunes, qui eux le trouveront sûrement difficile à lire, mais sinon, n'importe qui peut profiter de la belle plume de Camus !

    Les + : • Histoire intéressante et intrigante

    • Le suspense : à chaque page, on se demande comment va se terminer cette chronique

    Les - : • Ceux qui ne sont pas habitués à lire des classiques le trouveront inintéressant

    • Un peu long

    ***

    Info complémentaire : 279 pages


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique