• Prix Maison de la Presse

     

    Décembre 1980. Un avion se crashe dans le Jura. Tous les passagers meurent, sauf un bébé de 3 mois, qui est retrouvée à côté de la carcasse, bien vivante. Seulement, ce soir-là, deux bébés du même âge étaient présents dans l'avion, deux petites filles aux caractères physiques assez similaires. S'ensuit une guerre opposant les deux familles concernées, chacune étant persuadée que c'est sa petite fille qui a survécu. La justice finit par trancher et confie le bébé à la famille Vitral. Cependant, l'autre famille ne se laisse pas faire et engage un détective privé, Crédule Grand-Duc, pour rétablir la vérité. Elle le paiera pendant 18 ans, jusqu'à la majorité de la petite Emilie. 18 ans de fausses pistes, d'espoirs avortés pour Crédule, jusqu'à la veille des 18 ans d'Emilie ; il a enfin découvert la vérité. Qu'il gardera pour lui à jamais, assassiné peu de temps après. Aujourd'hui, c'est à Marc, le frère d'Emilie de découvrir la vérité... 

    C'est un véritable coup de cœur ! Il prend la tête du classement de mes livres préférés. Je vous explique le pourquoi du comment :

    Dès le premier paragraphe, on est en plein cœur de l'action ; on vit le crash en direct.

    L'alternance réalité/carnet de Grand-Duc est un gros plus ; le suspense est à son comble, on ne parvient pas à lâcher le livre.

    On ne se doute de rien avant la fin ; toutes nos hypothèses s'avèrent fausses et je trouve ça plutôt très intéressant. En effet, je ne vois pas l'intérêt de livre un livre dont on a deviné la fin dès le départ. Ce qui est loin d'être le cas ici.

    On s'attache très facilement aux personnages. On comprend Marc très facilement, on vit son angoisse simultanément lorsqu'il n'a plus de nouvelles d'Emilie. On déteste Malvina en même temps que lui. On a peur en même temps que lui aussi. C'est comme si on était lui.

    L'histoire est très émouvante, nous prend aux tripes, comme aucun autre bouquin.

    BREF, je vous le conseille vivement ! Ce livre est absolument génial ! Courez vite en profiter !  


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  • ENSA Nantes


    Samedi 24 mai - 8h30.

    Un nombre impressionnant de candidats patientent devant l'établissement. Petite montée de stress étant donné qu'il s'agit de mon premier vœu. Malgré le dédale quasi labyrinthique des couloirs, on trouve rapidement l'amphi 150 bis. On est classé par jury ; le numéro 24 pour moi. L'épreuve commence, le sujet est projeté mais je n'arrive pas bien lire. Heureusement, ils nous le distribuent peu après. On a 1h30 pour exprimer sous n'importe quelle forme ce que nous évoque l'une ou plusieurs des 4 photos proposées. J'invente deux histoires, c'est un peu mon point fort.

    Samedi 24 mai - 17h.

    C'est désormais l'heure de l'entretien. Ils ont du retard et le jury a changé de salle ; j'ai bien failli ne pas le trouver. Enfin, c'est mon tour. Il s'agit de deux femmes, l'une prof de sociologie, l'autre de projet. Elles sont très sympathiques et me mettent de suite à l'aise. Bizarrement, elles ne me posent aucune question sur l'architecture, ce qui n'est pas plus mal vu que je n'ai aucune connaissance qui pourraient les impressionner ; et je suis là pour apprendre. Elles me demandent de me présenter, de leur dire que ce que je vois par la fenêtre, de donner mon avis sur les immeubles... Elles semblaient très intéressées par ce que je disais et ne cessaient de hocher la tête en souriant. Bon signe ? Ensuite, on a parlé de mon épreuve écrite, qu'elles ont adoré m'ont-elles dit ! J'étais super contente que ça leur ait plus, ça a sûrement augmenté mes chances ! Enfin, elles m'ont demandé de leur dire une chose qui ferait qu'elles se souviendraient de moi. C'était LA question à ne pas louper, mais je n'avais pas trop le temps de réfléchir. J'espère avoir été convaincante dans ma réponse ; ensuite on a parlé très brièvement de mes notes, mais elles ne semblaient pas si importantes que ça à leurs yeux. Finalement, elles m'ont dit que tous les rêves se réalisent un jour (en échos à ma réponse à leur question précédente), et je suis sortie.

    Je crois que c'est l'épreuve que j'ai le mieux réussi !

    Désormais tous les entretiens sont terminés, j'attends les réponses avec impatience, sans trop savoir ce que je ferais si aucune n'est positive...


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    ENSAP Lille

    (Je n'ai pas réussi à copier la photo à cause des droits d'auteurs, mais si vous voulez savoir à quoi ressemble cette école, cliquez sur le lien ci-dessus !)

    Samedi 17 mai - 15h.

    On m'avait prévenue que l'école était légèrement mal entretenue ; ce qui s'est révélé vrai. Mais l'intérieur contraste énormément avec la façade ! Murs de verre, baies vitrées, grands espaces. Donc j'ai été agréablement surprise.

    Après 30 min de préparation sur un document au choix, je passe à l'oral, de 30 min également. Les deux profs étaient aussi architectes ; ils étaient très gentils et, encore une fois, ça s'est transformé en dialogue plutôt qu'en entretien. Sauf qu'un des deux ne m'écoutait absolument pas, il jouait avec son téléphone, et dès qu'il a pu, il est sorti de la salle précipitamment. C'était sûrement pour me déstabiliser, mais tant pis ; je discutais avec l'autre.

    Je suis sortie plutôt rassurée, d'autant plus qu'ils m'ont dit que j'avais très bien expliqué le texte que j'avais choisi alors que je ne connaissais pas les architectes qui avaient écrit le texte, et que c'était un texte étudié habituellement en 4ème année !


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  • Jeudi 15 mai - 11h40.

    Cette fois, je connais l'école. Ca ne m'empêche pas d'angoisser. Ils ont du retard. Enfin, c'est mon tour.

    15/20 min d'entretien, enfin plutôt de dialogue. Pas forcément sur l'architecture, davantage sur moi, les voyages que j'ai fait, ce que j'aime faire, etc.

    Très bon ressenti, profs très sympathiques. Je suis ressortie plutôt contente.

     

    Croisez les doigts avec moi ! ♥


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    Eleanor Bee rêve de percer dans l'édition. Quand elle se dégote enfin un job dans la maison BlueBirds, elle a aussi deux autres objectifs : pouvoir s'acheter un croissant et un café chaque matin dans un Prêt-à-Manger et ne jamais tomber amoureuse. En effet ses parents ont divorcé et ne se gênent désormais plus pour se cracher leur haine au visage. Elle ne croit plus au prince charmant. Dès ses premiers jours de travail, elle accumule les gaffes, renverse du café sur sa patronne, vit une catastrophe capillaire... Et le pire arrive : elle tombe amoureuse de Rory, son chef. Leur passion dure plusieurs mois, mais ils vivent cachés. Lors du rachat de la boîte, elle découvre un côté caché chez cet homme et son hypothèse "Le prince charmant n'existe pas" est validée. Lorsqu'elle est choisie pour travailler chez la version américaine de leur maison d'édition, Ellie y voit une opportunité de prendre du recul. 10 ans après, elle y vit toujours et semble plus heureuse que jamais. Tout lui sourit ; mais a-t-elle pour autant échappé à ses démons londoniens ?

    Ça c'est ce que j'appelle un RDF (roman de filles) ! Un vrai de vrai, un pur jus. Et ça fait du bien ! Ici, on a droit à une héroïne qui n'est pas parfaite, qui accumule les gaffes, qui nous fait rire, qui est naïve, qui ne mène pas une vie de château ; bref, une fille comme toi et moi. Elle en rend le roman d'autant plus réaliste. Bien qu'un peu long (presque 700 pages si je me souviens bien), j'ai pris un plaisir fou à dévorer ce bouquin. Un délice, une petite merveille. Cette fille, elle a la même vie que nous, des parents divorcés, un frère et une belle-sœur (presque) insupportables, et des tonnes de problèmes. Et puis un jour, elle prend son courage à deux mains et tout lui sourit. Eh ouais. C'est vraiment un roman à lire le plus rapidement possible. Style très agréable, chapitre assez courts, histoire d'enfer ! Un pur bonheur à aller acheter chez votre libraire préféré. Vous m'en direz des nouvelles.


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