• Voici enfin l'article promis sur un roman de Harlan Coben ! Je vous laisse en profiter à fond ! (:

      

    Sans laisser d'adresse, Harlan Coben

     

    Alors qu'il ne l'a pas vue depuis 8 ans, Myron reçoit un appel paniqué de Terese, une amante avec qui il a passé quelques jours sur une île paradisiaque lorsqu'ils n'étaient pas au meilleur de leur forme. Elle lui demande de la rejoindre en urgence à Paris. Dans un premier temps, Myron refuse ; mais quand sa compagne Ali le quitte, il prend l'avion, directiion Paris. Une fois arrivé, il apprend que Rick, l'ex-mari de Terese, a été assassiné. Mais sur la scène de crime, on a retrouvé du sang appartenant à la fille de Rick et de Terese. Seul hic : leur fille est morte à l'âge de 7 ans, dans un accident de voiture. Voilà le terrible secret que lui avait caché Terese lors de leur séjour sur l'île. Sa volonté de comprendre comment ce sang a pu arriver là vapousser Myron dans les griffes d'un groupe terroriste et d'une associatin militant contre l'avortement. De Paris aux Etats-Unis en passant par Londres, Myron n'hésite pas à se mettre se mettre en danger pour mettre à jour le secret planant autour de la fille de Terese, aidé comme toujours de ses amis fidèles Win et Esperanza.

    Je pensais avoir lu tous les thrillers du "maître de mes nuits blanches" mais quand je suis tombée sur celui-ci dans les rayons de la bibliothèque, j'ai sauté de joie. C'est toujours avec le même enthousiasme que je commence un livre de Coben. Et je n'ai pas été déçue ! On retrouve avec plaisir Myron, Win et Esperanza. Dès la première page, on est plongé dans l'univers du personnage fétiche de l'auteur. On adores on humour décalé, son ironie et sa critique sous-entendue sur les gros balourds ns cervelle, chez qui le cerveau se trouve dans les biceps ! Myron a le don pour foncer les yeux fermés dans les situations les plus incongrues, au péril de sa propre vie, pour aider (voire sauver) ceux qu'il aime. Il a un côté généreux intrépide, sensible, sentimental, habile et surtout obstiné qui nous fait craquer. Myron est vraiment un personnage complet qui se sort des pires situations toujours avec brio. On retrouve aussi Win et sa vision particulière de l'amour. Ainsi que Big Cyndi et Esperanza, désormais maman.

    Le petit plus de ce livre, c'est le débat qu'il lance. Harlan Coben évoque l'avenir des embryons non utilisés lors d'une fécondation in vitro. Nous avons évoqué ce débat en cours d'anglais cette année et j'ai été ravie de voir qu'il était aussi abordé dans ce roman. Que faire de ces embryons ? Les détruire ? En faire don à une famille qui ne peut avoir d'enfants ? Ici, bien sûr, la réponse nous donne froid dans le dos.

    J'ai tout simplement adoré la fin ! Elle est juste magnifique et en même temps, elle nous glace le sang, nous laissant un goût de satisfaction dans la bouche. Sublime. A lire !

     

    Bonne lecture ! ♥


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  • Le crime de Ben Queen, Martha Grimes

     

    Il y a 40 ans, le corps de la petite Mary-Evelyn, 12 ans, a été retrouvé dan un lac. aujourd'hui, Emma Graham prend l'nquête en main. Elle a 12 ans, l'âge de Mary-Evelyn quand elle s'est noyée. Mais cette affaire prend un tour nouveau quand la police décovre un secnd cadavre, Fern, la fille de Ben Queen. Comme il vient tout juste de sortir de 20 ans de prison porle meurtre de sa femme, Rose, la police ne croit pas à une coincidence et le recherche activement. Mais Emma sait que ce n'est pas lui le coupable. Et elle pense que ces trois meurtres sont liés. La police ne s'évertue pas assez à résoudre l'enquête à son goût. Qui, d'Emma ou du shérif, réussira à éclaircir le triple meutre de Spirit Lake ?

    Quand j'ai lu le résumé, j'avais plutôt hâte d'ouvrir ce livre. Mais quand je me suis rendue compte qu'il comportait 64 chapitres, j'ai quelque peu déchanté ! Et après, j'ai vu que c'étaitla fillette de 12 ans qui racontait, et menait, l'histoire et j'ai trouvé que le roman perfait toute sa crédibilité. Premièrement, il me semble qu'à 12 ans, on a autre chose à faire qu'enquêter sur un criminel mutli-récidiviste. Et deuxièmement, le fait qu'une fille de 12 ans s'en mêle montre le côté inactif de la police dans cette enquête, alors que dans tout oman policier la police joue un rôle primordial, et nous incite à penser qu'elle est inutilise.

    Tout au long  du livre, on suit donc les aventures de cette enfant et on apprend à la connaître. Oui, elle est curieuse et n'a pas froid aux yeux. Elle se met mille fois en danger mais pour elle, c'est quelque chose de normal, voire de banale. Comme si elle avait un pouvoir de justicier et avait promis de sauver le monde et d'y rétablir la justice.

    On plonge alors dans un monde où n'existe plus aucune réalité, plus aucun lien avec notre monde à nous. Qui plus est, cette fille semble seule. En fait, elle est seule. Elle n'a plus de père et sa mère tient un hôtel avec les Davidow, qu'Emma déteste. Sa mère décide, sur un coup de tête, de partir en Floride avec ces dernières et de laisser sa fille gérer seule l'hôtel. Rappelons qu'elle a 12 ans. Super-maman qui abandonne sa fille à la gestion d'un établissement de tourisme. Mais passons. Emma bien quelques amis, mais quand je dis quelques, c'est deux-trois. Et, attention, il ne s'agit pas de n'importe qui ! Ils sont âgés de 30 ou même 40 ans ! Et elle, elle a seulement 12 ans. Ses meilleurs amis sont, je cite, Sam le shérif et Dwayne le braconnier de lapins. Bonjour les fréquentations. Et surtout, où est la logique ? Et c'est là que justement, j'ai été déçue. L'auteur aurait pu imaginer qu'elle mènerait l'enquête (même si ce fait me semble toujours inexplicable) avec une copine ou un ami. Alors que son meilleur ami est flic et ne fait pas vraiment quelque chose pour l'empêcher de toucher aux dangers.

    Elle s'acharne à retourner dans une maison abandonnée, à parler à des gens qu'elle ne connaît pas mais qui seraient susceptibles d'avoir connu les victimes, à "visiter" la maison de Mary-Evelyn... Je pense que cette petite a un côté macabre, glauque. Je trouve ça dommage parce que, honnêtement, l'histoire est très intéressante. Le suspense est présent tout au long du livre, on a envie de connaître la fin et surtout, l'explication de tous ces meurtres. L'auteur a su nous tenir en haleine !

    Autre point négatif : le titre. Sans trop vous en révéler, il est vrai que l'on évoque Ben Queen. Cependant, son "crime" est seulement prétendu, c'est une hypothèse. Mais à la fin, on découvre finalement que le titre est à côté de la plaque.

    Autre autre point négatif (c'est le dernier, promis !), et pas des moindres ! S'il y a bien un truc que je déteste, c'est quand certains mystères ne sont pas résolus. Ici, j'y ai eu droit avec le Cluedo mais je n'en dirais pas plus.

    Malgré tout, je lerecommande vivement ! Je pense que l'histoire mérite réellement le détour ! (:

     

    Bonne lecture ! ♥


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  • Nouvel esthétique du blog. J'espère qu'il vous plaira.

     

    N'hésitez pas à lire mes articles et à commenter. Bonne visite. (:


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  • Room, Emma Donoghue

     

    Jack fête ses cinq ans. Il a les préoccupations de tous les petits garçons de son âge : il ne pense qu'à jouer. Et, surtout, il souhaite comprendre le monde qui l'entoure. Il pose tout un tas de questions à sa maman, qui occupe une très grande place dans sa vie puisqu'ils vivent seulement tous les deux. Dans une pièce unique, depuis sa naissance. Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, et ses cadeaux du dimanche, mais Jack se demande qu'il est ce Grand Méchant Nick, car sa maman lui évite tout contact avec lui. Mais un jour, sa maman réalise qu'il grandit et qu'elle ne pourra pas éternellement lui faire croire qu'ils vivent une vie ordinaire. Elle est alors prête à tout risquer, même sa propre vie pour permettre à Jack de s'enfuir. Mais l'enfant, qui ne connaît rien du monde extérieur, réussira-t-il a y trouver des repères ? Et quel accueil lui réserve le monde extérieur ? Lui, enfant né de la captivité d'une femme...

     

    Une histoire mémorable qui changera à jamais votre façon de voir la vie.

     

    Quand on lit le résumé, on se sens mal à l'aise. On se demande si lire ce livre n'est pas une sorte de voyeurisme. On s'attend à être choqué, à lire des passages dérenageants. On espère que les descriptions ne seront pas trop crues. On regarde autour de nous, pour vérifier que personne ne nous prenne pour un/une pervers(e) parce qu'on lit des histoires glauques. Puis on se décide, on l'achète, on l'emprunte. On rentre chez soi, on ouvre le bouquin et des la première page, on est complétement déstabilisé(e). On se dit qu'il y a un problème ; soit la maman est complétement débile, soit on a pris un livre pour enfants par erreur. "Madame Table, Monsieur Lit". Euh ? J'avoue que j'ai relu plusieurs fois la première page, et c'est rendu à la 5ème page (environ) que j'ai résolu le problème ! C'était Jack le narrateur. Et là, j'ai adoooré ! Je me suis dit "Génial ! Une histoire qui sort de l'ordinaire, avec un point de vue pu commun ! Ca promet d'être super !" Et je me suis replongée avec délice dans les mots de Jack. Je vous avoue que, passée l'excitation de la découverte du narrateur, j'ai été assez perdue. Parce que, des fois, on oublie que c'est Jack qui parle, son vocabulaire nous dérange. Puis on ressent énormément de compassion pour ce bout de chou qui n'a rien demandé, et qui ne sait rien de sa situation. Pour lui, les arbres, les voitures, tout ce qui fait partie du dehors, n'existe pas. Il nous fait pitié. On ne peut s'empêcher de le plaindre. Bien sûr, on éprouve aussi de la peine pour sa mère. Prisonnière depuis des années du Grand Méchant Nick, violée et battue. Elle nous fait mal au coeur. Et quand elle fait tout pour sauver son fils, on est avec elle, on prie. Mais en même temps, on se dit que Jack ne va jamais y arriver, lui qui ne connaît rien du monde extérieur mais qui est prêt à tout pour sauver sa maman. Son courage, du haut de ses cinq ans, nous fait fondre. Il se croit capable de tout casser, de nuir à Nick. Invinscibe, le gamin. On respire en même temps que Jack, notre coeur s'accélère et on se surprend à prier "Vas-y Jack, vas-y, tu vas y arriver !" Un adorable petit garçon, très attachant, tout comme sa maman. Et c'est grâce à eux que l'histoire devient tellement accrochante qu'on ne peut lâcher le livre avant la fin. L'auteur a réussi avec succès le défi de ne pas tomber dans le voyeurisme, qui était le risque principal. Nous l'avions nous même senti en lisant la quatrième de couverture. Et bien pas du tout. Pari gagné ! L'atmosphère est un mélange réussi de l'univers de Jack et de la dure réalité dont il ignore tout, et dont on a envie de le protéger.

    Je le conseillerais plutôt aux adultes, ou aux adolescents mûrs qui savent à quoi s'attendre. Car, bien que les descriptions ne soient pas crues, on voyage dans une atmosphère glauque, on imagine la vie de la maman et ce côté dérangeant peut effrayer certaines âmes sensibles. (:

     

    Bonne lecture ! ♥


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  • Cin jours par mois dans la peau d'un garçon, Lauren McLaughlin

     

    Jill n'est pas une adolescente comme les autres. Elle doit cohabiter avec Jack. Non, Jack n'est pas son frère. Jack est Jill. Curieux, non ? D'autant plus qu'elle ne doit parler à personne de son étrange condition. Pourquoi tous ces mystères, me direz-vous ? Tout simplement parce que, chaque mois, juste avant ses règles, Jill se transforme en Jack. Celui-ci prend la relève de sa vie pendant cinq jours 100% masculins. Seuls les parents de Jill sont au courant de cette bizarrerie et ils mettent tout en oeuvre pour cacher l'existence de Jack. Cela se revèle de plus en plus dur car Jack exprime quelques envie de liberté. Il est bien décidé à vivre le maximum de choses en cinq jours par mois ! La course contre la montre et les hormones a commencé.

    Au début, on pourrait penser que les personnages ne sont que des adolescents américains type, avec dents blanches, vêtements de marque et tout le toutim. Mais ce n'est pas cas ! Ils révèlent, au fur et à mesure de la lecture, une personnalité profonde, pleine de questions. Bien que Jack et Jill possèdent une personnalité diamétralement opposée. Alors que Jack semble très intéressé par le dessous de la ceinture, Jill tente de repousser ses envies. Cela donne un personnage intéressant, car totalement divisé et finalement équilibré. L'auteur évoque très bien le domaine de la sexualité, dans un langage franc, cru. Elle l'aborde avec humour, et même avec un certain côté absurde, comme lorsque Jack se glisse dans des situations compromettantes.

    Le roman se lit d'une traite et on peine à le lâcher une fois commencé. Histoire très fraiche, qui se lit très facilement. Il attire très facilement le lecteur, qui succombe aussi facilement, au bout d'une dizaine de pages. Thème très accrocheur, sans prise de tête. Parfait pour les ados (qui se demandent comment et pourquoi) !

     

    Bonne lecture ! ♥


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